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Lectures Jacques Benoit

2023
La génétique des maladies de l’initiation de la puberté :Où nous en sommes en 2024 ?
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Nicolas de Roux a présenté cette année la Lecture Jacques Benoit (fondateur de la SNE) le 28 septembre 2023 lors du 45e Colloque de
2022
Développement des Réseaux Neuronaux Hypothalamiques Contrôlant la Balance Énergétique
Sébastien G. Bouret
Sébastien Bouret a présenté cette année la Lecture Jacques Benoit (fondateur de la SNE) le 10 août 2022 lors du Congrès International de Neuroendocrinologie
2021
L’hypophyse, un relais essentiel pour le contrôle neuroendocrine de la fonction de reproduction
Joëlle Cohen-Tannoudji
Joëlle Cohen-Tannoudji Physiologie de l’Axe Gonadotrope, Inserm ERL U1133 Unité de Biologie Fonctionnelle et Adaptative, Université de Paris-CNRS UMR 8251 L’hypophyse, petite glande endocrine
2019
A timely Kiss drives reproductive rhythms
Valérie Simonneaux
Valérie Simonneaux Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives, CNRS & Université de Strasbourg, France Un Kiss pour rythmer la reproduction Le succès reproductif d’un
2018
Tanycytes: the hypothalamic hyperdrive for metabolic hormones
Vincent Prévot
Vincent Prévot Univ. Lille, Inserm, CHU Lille, Laboratoire de Développement et plasticité du cerveau neuroendocrine, Lille Neuroscience & Cognition, UMR-S1172, Lille. Tanycytes: les hyperpropulseurs hypothalamiques
2017
The melanin-concentrating hormone : tale of a gene that becomes a gene that becomes a gene…
Jean-Louis Nahon
Jean-Louis Nahon Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire UMR7275 Valbonne France Mammalian melanin-concentrating hormone (MCH) is a hypothalamic neuropeptide peptide that displays multiple functions,
2016
Circuits cérébraux et mécanismes de l’homéostasie énergétique dans l’obésité
Denis Richard
Denis Richard Université Laval Québec L’obésité résulte d’un déséquilibre entre la prise alimentaire et la dépense énergétique favorisant la déposition excessive de tissu adipeux
2015
Early life stress: always bad news?
Marian Joels
Marian Joels UMC Utrecht, The Netherlands Adverse conditions early in life present a serious risk factor for the development of psychopathology in adulthood, especially
2014
Nutrient control of energy homeostasis via gut-brain neural circuits
Gilles Mitthieux
Gilles Mitthieux INSERM U1213, Site Laennec, Lyon, France The extrinsic gastrointestinal nervous system plays a key role in the sensing of nutrients and hormones
2013
Central mechanisms of osmosensation and systemic osmoregulation
Chales W Bourque
Chales W Bourque McGill University, Montreal, Canada Systemic osmoregulation is a homeostatic process of vital importance and the endocrine (e.g. vasopressin release) and behavioral
2012
Comment étudier et comprendre l’axe hypothalamo-hypophysaire aujourd’hui.
Patrice Mollard
Patrice Mollard Institut de Génomique Fonctionnelle, CNRS UMR 5203, INSERM U661, Universités de Montpellier 1 & 2, Montpellier France Correspondance : Patrice.Mollard@igf.cnrs.fr L’hypophyse antérieure constitue
2010
The proprotein convertases: 20 years of fundamental research leading to clinical applications
Nabil G. Seidah
Variety of functions of the proprotein convertases Nabil G. Seidah Laboratory of Biochemical Neuroendocrinology, Clinical Research Institute of Montreal110 Pine Ave. West, Montreal, QC
2009
Plasticité fonctionnelle cérébrale et impact de la transmission volumique peptidique. Des concepts neuroendocriniens
Françoise Moos
Laboratoire PsyNuGen, Université Bordeaux 2, CNRS UMR 5226, INRA UMR 1286, UFR de pharmacie, 2ème tranche, 2ème étage, Case Courrier 34, 146 rue Léo
2008
Les IGFs, facteurs ubiquistes tout au long de la vie
Yves Le Bouc
Yves Le BoucCentre de Recherche St Antoine UMRS. 938 Inserm-UPMC/Paris VIExplorations Fonctionnelles Endocriniennes, Hôpital Trousseau, Paris 75012 Les insulin-like growth factors ou IGF sont
2007
Mise en place de l’arbre vasculaire chez l’embryon
Anne EICHMANN
Anne EICHMANN INSERM U833, Angiogenèse Embryonnaire et Pathologique, Collège de France, 11 Place Marcelin Berthelot, 75231 Paris Cedex 05, France La mise en place
2006
The neuroendocrine view of the angiotensin and apelin systems
Catherine Llorens-Cortès
Laboratoire des Neuropeptides Centraux et Régulations Hydrique etCardiovasculaire, INSERM U691, Collège de France, Paris Jacques Benoît, Professeur de la Chaire d’Histophysiologie (1952-1966) au Collège
2005
La Neuroendocrinologie : un concept en évolution
Gareth Leng
Gareth Leng Centre for Integrative Physiology, University of EdinburghTraduction de Françoise Moos (Présidente de la SNE, Institut François Magendie Bordeaux ) Initialement le neurone
2004
La glande surrénale : un modèle pour la neuroendocrinologie
Nicole Gallo-Payet
Nicole Gallo-Payet Service d’endocrinologie, Faculté de médecine, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec, Canada Comme notre président, je ne fais pas partie de la longue
2003
Relations neuro-glio endothéliales et GnRH
Jean-Claude Beauvillain
Jean-Claude Beauvillain Laboratoire de Neuroendocrinologie et Physiopathologie NeuronaleINSERM U 422, IFR 114, Université de Lille 2. La survie de l’espèce dépend de la fonction
2002
Régulation de la biosynthèse des neurostéroïdes par les neurotransmetteurs et les neuropeptides
Hubert Vaudry
Hubert Vaudry Laboratoire de Neuroendocrinologie Cellulaire et Moléculaire, INSERM U 413, UA CNRS, Institut Fédératif de Recherches Multidisciplinaires sur les Peptides, Université de Rouen
2001
La Pinéale, la Mélatonine et les Rythmes Biologiques
Paul Pévet
Paul Pévet Neurobiologie des Rythmes, UMR 7518 CNRS-Université L. Pasteur, Strasbourg, France. C’est en 1935 que Jacques Benoît démontra que la lumière était capable
2000
Histoire de la Neuroendocrinologie de 1358 avant Jésus-Christ à nos jours
Jacques Epelbaum
Jacques Epelbaum U.159 INSERM 2 ter rue d’Alésia, 75014, Paris. Certains historiens ont suggéré que le grand (à tout point de vue !) pharaon
1998
Conférence “Jacques Benoit” Gaba-Ergic Regulation Of Oxytocin Neurone Plasticity And Pulsatility
A.E. HERBISON (1), D.L. VOISIN (2), V.S. FENELON (3), A.B. BRUSSAARD (4)
27 ème colloque de la Société de Neuroendocrinologie Lille – 2-5 septembre 1998 A.E. HERBISON (1), D.L. VOISIN (2),V.S. FENELON (3), A.B. BRUSSAARD (4)
1996
Journée Jacques Benoit
Obernai, Bas-Rhin, France – 29 septembre 1996 Remise des médailles de la Société de Neuroendocrinologie lors de la journée Jacques Benoit (29 septembre 1996). Photo
Lectures Jacques Benoit
Qui était Jacques BENOIT ? Jacques Benoit lors du colloque de Neuroendocrinologie des Vertébrés,Paris 24-27 Septembre1969 – Copyright© SNE 2002 Jacques Benoit naît en

Lectures Claude KORDON

Claude Kordon
” Le maitre doit laisser l’élève libre de se mouvoir suivant sa nature pour parvenir au but qu’il lui a montré. Il faut se
Lectures Claude Kordon
Physiopathology of somatolactotroph cells : from transduction mechanismes to gene therapy 7ème Congrès International de Neuroendocrinologie-ICN2010 Rouen Alain Enjalbert Centre de Recherche en Neurobiologie-Neurophysiologie

Accueil » Lectures » L’hypophyse, un relais essentiel pour le contrôle neuroendocrine de la fonction de reproduction

L’hypophyse, un relais essentiel pour le contrôle neuroendocrine de la fonction de reproduction
Joelle Cohen Tannoudji

Joëlle Cohen-Tannoudji

Physiologie de l’Axe Gonadotrope, Inserm ERL U1133

Unité de Biologie Fonctionnelle et Adaptative, Université de Paris-CNRS UMR 8251

 

L’hypophyse, petite glande endocrine rattachée au cerveau, constitue une véritable innovation au cours de l’évolution puisqu’elle n’apparaît qu’avec l’émergence des vertébrés. Chez ces espèces, les différentes populations endocrines de l’hypophyse produisent des hormones qui régulent de nombreux processus essentiels du vivant. Cette glande a longtemps été considérée, à ce titre, comme le chef d’orchestre de l’homéostasie de l’organisme jusqu’à la découverte de neurosécrétions hypothalamiques capables de réguler son activité. L’hypophyse n’en a pas moins une contribution majeure qui est d’intégrer une multitude de signaux, hypothalamiques, locaux ou apportés par la circulation générale, afin d’ajuster précisément la synthèse et la libération des hormones hypophysaires.

Dans le contexte de la fonction de reproduction, le rôle joué par les cellules gonadotropes au sein de l’hypophyse est particulièrement complexe. En effet, le message ténu porté par la neurohormone GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), un décapeptide synthétisé par seulement quelques centaines ou milliers de neurones selon l’espèce de mammifères, doit être décodé par les cellules gonadotropes pour assurer la synthèse coordonnée de deux hormones gonadotropes, la LH (Luteinizing Hormone) et la FSH (Follicle-Stimulating Hormone). Ces deux hormones, qui réguleront à leur tour les fonctions gonadiques, font partie des signaux les plus complexes utilisés par l’organisme pour la communication endocrine. Elles sont, en effet, constituées de deux sous-unités glycoprotéiques associées de façon non covalente, la sous-unité α commune à ces hormones et les sous-unités β spécifiques (LH β et FSH β). L’intégration du signal GnRH est d’autant plus complexe que la fréquence pulsatile de la sécrétion de la GnRH est très finement régulée et que les changements de cette fréquence règlent des processus essentiels comme la puberté ou encore la plasticité ovarienne au cours du cycle œstrien. Comprendre précisément les mécanismes par lesquels l’hypophyse intègre cette information complexe pour la traduire en une synthèse appropriée des deux hormones gonadotropes demeure un des enjeux majeurs en neuroendocrinologie de la reproduction.

Parmi les nombreux champs de recherche dédiés à cette question, deux ont été explorés plus en détail par notre laboratoire ces dernières années. Il s’agissait tout d’abord de comprendre les mécanismes permettant l’émergence des gènes marqueurs du lignage gonadotrope au cours de la différenciation hypophysaire, et notamment de celui du récepteur de la GnRH qui conditionne le contrôle hypothalamique de la fonction gonadotrope hypophysaire. Il s’agissait également de mieux comprendre le réseau de régulations exercées sur la cellule gonadotrope en étudiant le rôle joué par l’hormone anti-Müllérienne (AMH) et son dialogue avec la GnRH.

 Mécanismes de l’émergence de la réceptivité hypophysaire à la GnRH

La régulation génétique et épigénétique du gène du récepteur de la GnRH (Gnrhr) a été étudiée en combinant des approches in vitro sur des lignées de cellules gonadotropes et le développement d’un modèle de souris transgénique. Ce modèle repose sur l’expression du promoteur du Gnrhr de rat contrôlant le gène de la phosphatase alcaline humaine dont l’activité peut être détectée avec une grande sensibilité et une haute résolution. Ces travaux ont mis  en lumière que le gène Gnrhr est un des marqueurs les plus précoces du lignage gonadotrope. Il apparaît, en effet, dès le jour embryonnaire 13,5 (E13,5), avant même les gènes codant les sous-unités spécifiques des hormones gonadotropes (1). Son expression est associée à celle du facteur de transcription SF1 (Steroidogenic factor 1, encore appelé NR5A1), un gène lui aussi spécifique du lignage gonadotrope et indispensable à l’expression du Gnrhr chez toutes les espèces de mammifères étudiées à ce jour (2). L’expression du récepteur dans les cellules gonadotropes dépend d’un code transcriptionnel complexe, composé de facteurs ubiquistes comme CREB (cAMP response element) ou AP-1 (Activator protein 1) mais aussi de facteurs spécifiques comme SF1 ou encore d’un hétéromère de protéines LIM à homéodomaines, ISL1 et LHX3, essentielles à la stratification des différents lignages endocrines hypophysaires au cours de leur différenciation (3).

Au-delà des cellules gonadotropes de l’hypophyse, la présence du récepteur de la GnRH a été rapportée depuis de nombreuses années dans une variété de tissus extra-hypophysaires, normaux ou tumoraux, certains liés à la reproduction comme les gonades, le placenta, la glande mammaire ou encore la prostate. Dans plusieurs de ces sites, la détection d’une production locale de GnRH suggère que le peptide pourrait agir en périphérie comme un régulateur autocrine ou paracrine de fonctions cellulaires. Les récepteurs de la GnRH sont aussi présents dans différentes régions du cerveau, incluant le système olfactif, l’hypothalamus, le septum latéral, l’hippocampe ou encore l’amygdale, et des études électrophysiologiques suggèrent que la GnRH pourrait y agir comme un neuromodulateur et/ou neurotransmetteur (4). La caractérisation de notre modèle de souris transgénique a mis en lumière l’expression du gène codant le récepteur dans plusieurs sites encore non décrits comme la glande pinéale ou la rétine. Dans ces structures ou encore dans l’hippocampe, où le transgène est fortement exprimé, le ciblage du Gnrhr repose sur des combinaisons de facteurs de transcription propres à chacun de ces organes et distinctes de celle utilisée par les cellules gonadotropes (2). Le moment d’apparition du transgène est aussi spécifique de la structure. Dans l’hippocampe, par exemple, le promoteur du Gnrhr n’est actif qu’après la naissance puis son activité augmente progressivement jusqu’aux 14-20ème jours postnataux (jpn), une période caractérisée par l’établissement de projections réciproques entre l’hippocampe et le septum latéral. De façon intéressante, à 17,5 jpn, le transgène est localisé dans les neurones de la couche pyramidale de l’hippocampe ainsi que tout le long des fibres depuis l’hippocampe jusqu’au septum latéral. La GnRH, en activant son récepteur, augmente l’expression de plusieurs gènes marqueurs de plasticité neuronale dans des cultures primaires de cellules hippocampiques à ce stade de différenciation (5). Même si les mécanismes d’action de la GnRH restent à être précisés (6), l’ensemble de ces observations suggère que la signalisation GnRH contribue à la maturation postnatale du système septo-hippocampique. Ces données, ainsi que beaucoup d’autres, sont en faveur d’un rôle important de la GnRH en tant que neurotransmetteur et gageons que le développement de nouveaux outils technologiques comme l’optogénétique permettra de mieux comprendre sa contribution à la régulation du fonctionnement cérébral.

 Comprendre l’émergence de la réceptivité à la GnRH dans les cellules gonadotropes implique de comprendre celle du facteur de transcription SF1. La mesure de l’accessibilité de la chromatique, sur des lignées et sur des hypophyses de souris en développement, a permis d’identifier une séquence régulatrice distale, caractérisée comme étant un enhancer, qui est localisée dans le quatrième intron du gène Sf-1. Cet enhancer est activé transitoirement au cours de la différenciation hypophysaire, à E13,5, alors que les cellules gonadotropes sont encore à un stade immature, et constitue l’enhancer le plus précocement impliqué dans l’expression de SF1 au cours de la spécification gonadotrope (7). La liaison du récepteur α des œstrogènes (ERα) sur un site très conservé de l’enhancer, conduit à un remodelage chromatinien qui conditionne l’activation de cet enhancer. La liaison d’ERα conduit aussi à des modifications épigénétiques à distance, sur le promoteur de Sf-1, nécessaires à la fixation de l’ARN polymérase II et donc la transcription du gène. ERα est donc au cœur des mécanismes réglant l’expression de SF1 et, ainsi, l’apparition de la réceptivité à la GnRH dans les cellules gonadotropes. Cette découverte s’inscrit dans le paradigme émergent plaçant ERα au cœur des processus épigénétiques contrôlant l’activité des régions régulatrices des gènes (8).

 Régulation différentielle des deux hormones gonadotropes : rôle de l’AMH

Une des questions intrigantes concernant la régulation de l’activité gonadotrope hypophysaire est de déterminer comment un seul signal, la GnRH, peut contrôler de façon coordonnée, et quelquefois différentielle, la synthèse des deux hormones gonadotropes. Les travaux de l’équipe de Marshall dans les années 1990 ont mis en lumière que la fréquence pulsatile de la sécrétion de la GnRH pouvait être décodée par les cellules gonadotropes pour favoriser une hormone par rapport à l’autre (9). D’autres facteurs appartenant à la famille du TGFβ (Transforming growth factor beta), comme l’activine, produite localement dans l’hypophyse, contribuent à cette régulation différentielle en stimulant sélectivement la transcription de Fshb. Dans ce contexte, nous avons recherché un rôle régulateur d’un autre membre de la famille du TGFβ, l’AMH. Découverte dans les années 1950 par le Pr A. Jost, le rôle de l’AMH a longtemps été cantonné à la différenciation sexuelle, puis plus récemment étendu à la physiologie ovarienne (10). Que l’AMH puisse jouer un rôle dans le contrôle neuroendocrine de la fonction de reproduction a été suggéré, au début des années 2000, par la caractérisation de son récepteur spécifique, l’AMHR2, dans différentes structures cérébrales ainsi que dans l’hypophyse. Nous avons démontré que ce récepteur est exprimé dans la lignée de cellules gonadotropes matures LβT2 et que sa voie de signalisation canonique y est fonctionnelle (11). Ce n’est pas le cas dans les lignées représentatives des autres populations endocrines de l’hypophyse suggérant que l’AMH ciblerait préférentiellement les cellules gonadotropes. Dans la lignée LβT2, l’AMH régule de façon différentielle l’expression des hormones gonadotropes puisqu’elle augmente sélectivement le niveau des transcrits de Fshb sans affecter ceux codant les sous-unités α et LHβ. Qu’un tel effet de l’AMH puisse exister in vivo a été recherché au cours de la période prépubère, caractérisée par une réactivation massive et transitoire de l’axe gonadotrope avec un dimorphisme sexuel de la sécrétion de FSH en faveur de la femelle (12). Le pic de sécrétion de l’œstradiol qui en résulte serait essentiel à la programmation de la fonction reproductive femelle et notamment à la différenciation des circuits neuronaux nécessaires à la décharge préovulatoire de GnRH (13). Les profils des transcrits de l’Amhr2 et de Fshb dans l’hypophyse de rat au cours de la période prépubère sont similaires, suggérant un rôle de l‘AMH dans le dimorphisme sexuel de la FSH. A l’appui de cette hypothèse, l’administration d’AMH à des ratons pendant la période infantile, à 18 jpn, augmente le niveau des transcrits de Fshb et les concentrations circulantes de FSH chez la femelle alors que ce traitement est sans effet chez les mâles. De plus, aucun effet n’est observé sur la synthèse comme sur la sécrétion de la LH, quel que soit le sexe. Ainsi, l’AMH contribuerait à une sécrétion préférentielle de FSH par les cellules gonadotropes et l’existence de transcrits hypophysaires de l’AMH suggère que cette hormone pourrait y exercer, comme l’activine, une régulation paracrine et/ou autocrine. Si l’effondrement du niveau des transcrits hypophysaires de l’AMHR2 chez la femelle adulte ne plaide pas pour un rôle de l’AMH au-delà de la puberté, ceci mériterait d’être analysé plus en détail. De façon intéressante, l’expression du gène de l’AMHR2 dans l’hypophyse est régulée par la GnRH qui ne l’induit que sous une forte fréquence pulsatile (14). Cette orchestration par la GnRH de la régulation exercée localement sur les cellules gonadotropes a déjà été démontrée pour d’autres facteurs comme l’activine (15). Ceci illustre à quel point la synthèse des gonadotropines est un processus finement régulé.

La façon dont l’hypophyse perçoit et intègre le message GnRH afin de régler de façon dynamique l’activité des gonades est encore loin d’être comprise. Des progrès dans la compréhension de plusieurs aspects, comme la plasticité des réseaux des cellules gonadotropes et de leurs interactions avec les autres réseaux au sein de l’hypophyse, la versatilité de la signalisation du récepteur de la GnRH ou encore la modification du paysage épigénétique en réponse à la GnRH, devraient éclairer plus encore le rôle fondamental joué par l’hypophyse dans le contrôle neuroendocrinien de la fonction de reproduction chez les vertébrés.

 Références bibliographiques

  1. Granger A, Bleux C, Kottler ML, Rhodes SJ, Counis R, Laverrière JN. The LIM-homeodomain proteins Isl-1 and Lhx3 act with steroidogenic factor 1 to enhance gonadotrope-specific activity of the gonadotropin- releasing hormone receptor gene promoter. Mol Endocrinol. 2006 Sep;20(9):2093-108.
  2. Parker KL, Schimmer BP. Steroidogenic factor 1: a key determinant of endocrine development and function. Endocr Rev. 1997 Jun;18(3):361-77.
  3. Schang AL, Quérat B, Simon V, Garrel G, Bleux C, Counis R, Cohen-Tannoudji J, Laverrière JN. Mechanisms underlying the tissue-specific and regulated activity of the Gnrhr promoter in mammals. Front Endocrinol (Lausanne). 2012 Dec 13;3:162.
  4. Jennes L, Eyigor O, Janovick JA, Conn PM. Brain gonadotropin releasing hormone receptors: localization and regulation. Recent Prog Horm Res. 1997;52:475-90.
  5. Schang AL, Ngô-Muller V, Bleux C, Granger A, Chenut MC, Loudes C, Magre S, Counis R, Cohen-Tannoudji J, Laverrière JN. GnRH receptor gene expression in the developing rat hippocampus: transcriptional regulation and potential roles in neuronal plasticity. Endocrinology. 2011 Feb;152(2):568-80.
  6. Prange-Kiel J, Jarry H, Schoen M, Kohlmann P, Lohse C, Zhou L, Rune GM. Gonadotropin-releasing hormone regulates spine density via its regulatory role in hippocampal estrogen synthesis. J Cell Biol. 2008 Jan 28;180(2):417-426.
  7. Pacini V, Petit F, Querat B, Laverriere JN, Cohen-Tannoudji J, L’hôte D. Identification of a pituitary ERα- activated enhancer triggering the expression of Nr5a1, the earliest gonadotrope lineage-specific transcription factor. Epigenetics Chromatin. 2019 Aug 7;12(1):48.
  8. Carroll JS, Brown M. Estrogen receptor target gene: an evolving concept. Mol Endocrinol. 2006 Aug;20(8):1707-14
  9. Dalkin AC, Haisenleder DJ, Ortolano GA, Ellis TR, Marshall JC. The frequency of gonadotropin-releasing- hormone stimulation differentially regulates gonadotropin subunit messenger ribonucleic acid expression. Endocrinology. 1989 Aug;125(2):917-24.
  10. Visser JA, de Jong FH, Laven JS, Themmen AP. Anti-Müllerian hormone: a new marker for ovarian function. Reproduction. 2006 Jan;131(1):1-9
  11. Garrel G, Denoyelle C, L’Hôte D, Picard JY, Teixeira J, Kaiser UB, Laverrière JN, Cohen-Tannoudji J. GnRH Transactivates Human AMH Receptor Gene via Egr1 and FOXO1 in Gonadotrope Cells. Neuroendocrinology. 2019;108(2):65-83.
  12. Ojeda SR, Ramírez VD. Plasma level of LH and FSH in maturing rats: response to hemigonadectomy. Endocrinology. 1972 Feb;90(2):466-72.
  13. Prevot V. Puberty in mice and rats. In Plant TM, Zeleznik J, eds. Knobil and Neill’s Physiology of Reproduction. New York : Elsevier, 2015 : pp 1395–1439.
  14. Garrel G, Racine C, L’Hôte D, Denoyelle C, Guigon CJ, di Clemente N, Cohen-Tannoudji J. Anti-Müllerian hormone: a new actor of sexual dimorphism in pituitary gonadotrope activity before puberty. Sci Rep. 2016 Mar 31;6:23790.
  15. Besecke LM, Guendner MJ, Schneyer AL, Bauer-Dantoin AC, Jameson JL, Weiss J. Gonadotropin- releasing hormone regulates follicle-stimulating hormone-beta gene expression through an activin/follistatin autocrine or paracrine loop. Endocrinology. 1996 Sep;137(9):3667-7
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Les IGFs, facteurs ubiquistes tout au long de la vie
Yves Le Bouc
Yves Le BoucCentre de Recherche St Antoine UMRS. 938 Inserm-UPMC/Paris VIExplorations Fonctionnelles Endocriniennes, Hôpital Trousseau, Paris 75012 Les insulin-like growth factors ou IGF sont
2007
Mise en place de l’arbre vasculaire chez l’embryon
Anne EICHMANN
Anne EICHMANN INSERM U833, Angiogenèse Embryonnaire et Pathologique, Collège de France, 11 Place Marcelin Berthelot, 75231 Paris Cedex 05, France La mise en place
2006
The neuroendocrine view of the angiotensin and apelin systems
Catherine Llorens-Cortès
Laboratoire des Neuropeptides Centraux et Régulations Hydrique etCardiovasculaire, INSERM U691, Collège de France, Paris Jacques Benoît, Professeur de la Chaire d’Histophysiologie (1952-1966) au Collège
2005
La Neuroendocrinologie : un concept en évolution
Gareth Leng
Gareth Leng Centre for Integrative Physiology, University of EdinburghTraduction de Françoise Moos (Présidente de la SNE, Institut François Magendie Bordeaux ) Initialement le neurone
2004
La glande surrénale : un modèle pour la neuroendocrinologie
Nicole Gallo-Payet
Nicole Gallo-Payet Service d’endocrinologie, Faculté de médecine, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec, Canada Comme notre président, je ne fais pas partie de la longue
2003
Relations neuro-glio endothéliales et GnRH
Jean-Claude Beauvillain
Jean-Claude Beauvillain Laboratoire de Neuroendocrinologie et Physiopathologie NeuronaleINSERM U 422, IFR 114, Université de Lille 2. La survie de l’espèce dépend de la fonction
2002
Régulation de la biosynthèse des neurostéroïdes par les neurotransmetteurs et les neuropeptides
Hubert Vaudry
Hubert Vaudry Laboratoire de Neuroendocrinologie Cellulaire et Moléculaire, INSERM U 413, UA CNRS, Institut Fédératif de Recherches Multidisciplinaires sur les Peptides, Université de Rouen
2001
La Pinéale, la Mélatonine et les Rythmes Biologiques
Paul Pévet
Paul Pévet Neurobiologie des Rythmes, UMR 7518 CNRS-Université L. Pasteur, Strasbourg, France. C’est en 1935 que Jacques Benoît démontra que la lumière était capable
2000
Histoire de la Neuroendocrinologie de 1358 avant Jésus-Christ à nos jours
Jacques Epelbaum
Jacques Epelbaum U.159 INSERM 2 ter rue d’Alésia, 75014, Paris. Certains historiens ont suggéré que le grand (à tout point de vue !) pharaon
1998
Conférence “Jacques Benoit” Gaba-Ergic Regulation Of Oxytocin Neurone Plasticity And Pulsatility
A.E. HERBISON (1), D.L. VOISIN (2), V.S. FENELON (3), A.B. BRUSSAARD (4)
27 ème colloque de la Société de Neuroendocrinologie Lille – 2-5 septembre 1998 A.E. HERBISON (1), D.L. VOISIN (2),V.S. FENELON (3), A.B. BRUSSAARD (4)
1996
Journée Jacques Benoit
Obernai, Bas-Rhin, France – 29 septembre 1996 Remise des médailles de la Société de Neuroendocrinologie lors de la journée Jacques Benoit (29 septembre 1996). Photo
Lectures Jacques Benoit
Qui était Jacques BENOIT ? Jacques Benoit lors du colloque de Neuroendocrinologie des Vertébrés,Paris 24-27 Septembre1969 – Copyright© SNE 2002 Jacques Benoit naît en

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