• Membres
  • Contactez-nous
  • Accueil
  • LA SNE

    LA SNE

    • Le conseil scientifique
    • Le bureau exécutif
    • Les statuts
    Menu
    • Le conseil scientifique
    • Le bureau exécutif
    • Les statuts

    ADHESION

    • Renouveler sa cotisation
    • Le bulletin d’adhésion
    Menu
    • Renouveler sa cotisation
    • Le bulletin d’adhésion
  • Ressources

    LES LECTURES DE LA SNE

    • Lectures Jacques Benoit
    • Lectures Claude Kordon
    • Lectures Claude Fortier
    Menu
    • Lectures Jacques Benoit
    • Lectures Claude Kordon
    • Lectures Claude Fortier

    LES PUBLICATIONS

    • SNE IMPACT
    • Les enquètes de la SNE
    • Les Bulletins de la SNE
    • Les brêves
    • SNE Young Investigators Webinar
    Menu
    • SNE IMPACT
    • Les enquètes de la SNE
    • Les Bulletins de la SNE
    • Les brêves
    • SNE Young Investigators Webinar

    ENSEIGNEMENT

    • Diaporamas
    • Enquètes
    • Films
    • Résumés de Thèses
    Menu
    • Diaporamas
    • Enquètes
    • Films
    • Résumés de Thèses
  • Les laboratoires SNE
  • Prix & Bourses
  • ADHESIONS
Facebook Twitter Linkedin
  • Accueil
  • Societe de Neuroendocrinologie
    • Les actualités
    • Qu’est-ce que la Neuroendocrinologie ?
    • Histoire de la SNE
    • Le conseil scientifique
    • Le bureau exécutif
  • Le bulletin d’adhésion
  • Membre
  • Contactez-nous
  • Accueil
  • Societe de Neuroendocrinologie
    • Les actualités
    • Qu’est-ce que la Neuroendocrinologie ?
    • Histoire de la SNE
    • Le conseil scientifique
    • Le bureau exécutif
  • Le bulletin d’adhésion
  • Membre
  • Contactez-nous
Facebook Twitter

Les brèves

Publications

  • SNE IMPACT
  • Les enquètes de la SNE
  • Les Bulletins de la SNE
  • Les brêves
  • SNE Young Investigators Webinar
Menu
  • SNE IMPACT
  • Les enquètes de la SNE
  • Les Bulletins de la SNE
  • Les brêves
  • SNE Young Investigators Webinar

Brèves

Les neuropeptides sont-ils des hormones cérébrales ?
48- Structure-fonction de l’hypophyse : Comment définir le trajet des sécrétions hormonales?
44- Mon cerveau me pousse à la “malbouffe”…et mon estomac ne m’aide pas
43- Apéline et Vasopressine: deux valent mieux qu’une
42- La neurohypophyse- A la pêche de nouveaux mécanismes
41- La vie sociale de nos amis à plumes
40- FTO et obésité : Un problème pour un milliard de personnes
39- Une symphonie neuro-immuno-endocrine
38- Le cerveau d’une mère le sait bien
37- Les neuropeptides sont-ils des hormones cérébrales ?
36- L’épigénétique : une impression durable ?
35- Le travail avant terme : des vagues tsunami ?
34- Le rôle neurotrope de la leptine
33- La culture de la nature : expériences sociales et cerveau
32- Hormones et orientation sexuelle
31- Les endocannabinoïdes et la neurochimie de la goinfrerie
30- Neurogénèse hippocampique et dépression – Espoir naissant ou fausse piste ?
29- Cellules souches, hormones et adénomes hypophysaire
28- Le vieillissement des capacités de reproduction est-il contrôlé par le cerveau ?
27- La vie fœtale conditionne-t-elle le reste de notre existence ?
25- Les stéroïdes anabolisants : une attraction fatale ?
26- Le syndrome métabolique
24- Kisspeptine et GPR54: les nouveaux gardiens de la puberté
23- La mélatonine chez l’Homme- Il est temps d’en parler
22- La neurobiologie de l’attachement social
21- Les xéno-œstrogènes : ennemis ou amis?
20- Voir la lumière…d’une autre façon
19- Dépression, stress et axe corticotrope
18- La Puberté : l’esprit et le corps
17- Thérapie des tumeurs hypophysaires : L’aide de la biologie
16- Gènes soumis à empreinte génomique, hormones et comportement
15- Une nouvelle hormone : la ghréline
14- Un appétit bon pour la santé existe-t-il ?
13- Le stress neonatal peut programmer notre facon de vivre
12- Le cerveau maternel
11- Phéromones et reproduction
10- Chronobiologie
09- La cause de la maladie de Cushing
08- Gluco-corticoïdes, vieillissement et lésions neuronales
07- Différences sexuelles dans le cerveau
06-Hormones sexuelles, humeur, état mental et mémoire
05- Stress, hormones et cerveau
04- Hormone de croissance : le cerveau donne le rythme
03- La leptine : votre cerveau, l’appétit et l’obésité
02- Développement du Cerveau, Fertilité et Syndrome de Kallmann
01- Les xéno-œstrogènes : un risque pour la reproduction humaine ?

Accueil » Brèves » 39- Une symphonie neuro-immuno-endocrine

39- Une symphonie neuro-immuno-endocrine
Prof Quentin J Pittman, Hotchkiss Brain Institute, Université de Calgary, Canada 

Résumé
La réponse inflammatoire fournit à l’organisme un moyen puissant de combattre les infections. Le système neuroendocrinien joue un rôle important dans le contrôle de l’amplitude et de la durée de cette réponse ainsi que dans le maintien de l’homéostasie au cours de l’état inflammatoire. Les glucocorticoïdes libérés suite à l’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) limitent la synthèse de molécules pro-inflammatoires, tandis que les hormones neurohypophysaires, vasopressine et ocytocine, agissent toutes les deux dans le cerveau et en périphérie pour maintenir l’homéostasie cardiovasculaire et métabolique et pour limiter la montée de la température corporelle.

 

Les pathogènes et leurs hôtes se combattant depuis des millénaires, les organismes hôtes ont développé de multiples mécanismes pour lutter contre les pathogènes. Parmi ceux-ci, l’activation du système immunitaire inné va induire différentes réponses inflammatoires dans le but d’empêcher les agents pathogènes d’envahir tout l’organisme. Elles incluent la diminution de la disponibilité en fer pour inhiber la multiplication bactérienne, les changements de comportement pour limiter la progression de l’infection et préserver les ressources de l’organisme, des augmentations de la température corporelle qui se traduisent par de la fièvre, et une réorganisation  des sorties neuroendocrines pour contrôler l’inflammation. Étant donné que toutes ces réponses sont orchestrées par le cerveau, de nombreux mécanismes sont apparus pour que le cerveau puisse détecter les infections de l’organisme et y apporter une  réponse appropriée.

Détecter l’ennemi
La réponse immune innée est  mobilisée lors de la première exposition à un pathogène. Des molécules de surface spécifiques des pathogènes sont reconnues par des récepteurs spéciaux appelés toll-like-receptors (TLRs) présents sur les cellules immunes périphériques et même sur les cellules endothéliales qui bordent les vaisseaux sanguins du cerveau. Les cellules immunes activées synthétisent des molécules peptidiques pro-inflammatoires appelées cytokines, parmi lesquelles on trouve les interleukines (IL)- 1β, IL-6 et le facteur de nécrose tumorale α (TNFα). Ces cytokines se lient à des récepteurs situés sur les cellules endothéliales et périvasculaires des vaisseaux sanguins du cerveau et induisent dans le cerveau la synthèse d’une grande variété de molécules inflammatoires, dont les prostaglandines et d’autres cytokines. Faisant partie du répertoire des réponses neuronales à l’activation immune, ces molécules modifient l’activité des cellules neuroendocrines pour réguler les niveaux d’hormone périphérique et les comportements endocrine-dépendants.

Illustration des principales interactions immunes et neuroendocrines. Les cytokines et les prostaglandines (PGE) qui sont libérées en réponse à la détection de pathogènes par les cellules immunes envoient des signaux au cerveau pour activer des réponses centrales. Les systèmes neuroendocriniens qui sont activés pour aider à réguler la réponse inflammatoire incluent les corticostéroïdes, la vasopressine, l’ocytocine et l’adrénaline.

Garder le contrôle
La réponse inflammatoire est puissante et importante pour lutter contre l’infection, elle peut avoir des effets délétères sur le corps si elle n’est pas contrôlée. Ainsi, en même temps que la réponse pro-inflammatoire se met en place, une réponse anti-inflammatoire apparaît avec la synthèse de cytokines anti-inflammatoires et surtout l’activation du système neuroendocrinien. L’hypothalamus est, en particulier, une structure importante pour contrôler ces effets, à travers sa capacité à moduler à la fois la sécrétion d’hormones hypophysaires et le système sympathique. Les glucocorticoïdes jouent un rôle important en supprimant la production de cytokines pro-inflammatoires par les cellules du système immunitaire. Leur libération est contrôlée par l’axe hypothalamo- hypohyso-surrénalien (HPA) tout au long duquel agissent  les molécules du système  immunitaire.
Les neurones du noyau paraventriculaire de l’hypothalamus qui synthétisent la corticolibérine (en anglais, corticotropin releasing hormone : CRH) sont activés initialement par les prostaglandines et ensuite par les cytokines circulantes afin de prolonger la réponse de l’axe HPA. Il existe des effets stimulateurs additionnels des cytokines (IL-6 en particulier) au niveau de l’hypophyse et des surrénales pour activer encore plus la réponse HPA. Une hormone neurohypophysaire, la vasopressine, est également libérée à la fois dans le cerveau et dans la circulation sanguine pour contrecarrer une partie des processus inflammatoires. Cependant, les neurones à vasopressine semblent moins sensibles aux signaux inflammatoires que ne le sont ceux à CRH, en effet, un stimulus immun qui active fortement les neurones de la CRH est moins efficace pour induire l’activation du gène précoce Fos dans les neurones neurohypophysaires à vasopressine du noyau paraventriculaire.
La contribution de la vasopressine circulante dans le contrôle de la réponse immune n’est pas aussi claire que pour les glucocorticoïdes, mais il y a des données montrant son implication dans la diminution de la réponse inflammatoire périphérique. Au niveau du cerveau, la vasopressine a une action antipyrétique endogène bien décrite permettant de réduire l’augmentation de fièvre consécutive à l’infection. Lorsque l’inflammation est sévère, conduisant à une infection généralisée, au sepsis, la baisse abrupte de tension artérielle est partiellement contrée par une vasoconstriction induite par la vasopressine. La sécrétion d’ocytocine apparait également durant l’inflammation et l’on pense qu’elle promeut la sécrétion d’insuline et de glucagon et donc qu’elle régule le métabolisme périphérique lors d’une infection. D’autres hormones métaboliques peuvent aussi être stimulées pendant l’inflammation. Par exemple, la leptine, une hormone importante dans le contrôle de la prise alimentaire, régule la diminution de l’appétit au cours de l’inflammation. Certaines de ces actions métaboliques périphériques sont aussi dues à une hormone circulante, l’adrénaline, dont la sécrétion par les glandes surrénales est aussi stimulée lors d’une infection.

——————–
« …. lors d’une infection les ressources de l’organisme sont redirigées vers le contrôle de l’infection. »
——————–

Il est intéressant de noter que, de concert avec l’activation de l’axe HPA et des systèmes neurohypophysaires, d’autres fonctions neuroendocrines peuvent être supprimées. Par exemple, l’inflammation entraine la suppression de l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique. Il en résulte des modifications du comportement et de l’endocrinologie de la reproduction  (fonction et longueur du cycle ovarien); ainsi lors d’une infection, les ressources de l’organisme sont écartées des fonctions reproductives au profit du contrôle de l’infection. De façon intéressante, lors des derniers stades de la grossesse, une fois les processus de développement suffisamment avancés, des adaptations spécifiques du cerveau apparaissent afin de contourner ces effets.

Interactions délétères
Les réponses à l’inflammation, qu’elles soient neurales, comportementales et endocrines, fournissent une première ligne de défense importante contre l’infection et aident à restaurer l’homéostasie de l’organisme. Cependant, dans les cas d’inflammations sévères ou chroniques, il peut y avoir des changements délétères dans le cerveau ou au niveau des fonctions hormonales. Par exemple, plusieurs maladies chroniques inflammatoires sont associées à de la fatigue, de la dépression, des troubles du sommeil et de la douleur, des affections qui peuvent être attribuées, en partie, à des changements dans les actions des glucocorticoïdes induits par des cytokines au niveau du cerveau. Une donnée récente particulièrement intéressante, est que  plusieurs aspects du fonctionnement cérébral, en particulier la sensibilité de l’axe HPA, peuvent être altérés de façon permanente en réponse à des stresseurs, incluant les infections, contractées par les femmes enceintes ou par les nouveau-nés. Il sera intéressant de mieux comprendre comment les systèmes neuroendocriniens de l’organisme sont altérés lors de ces évènements précoces.

Traduction :
MariePierre -Moisan,  INRA UMR1286 (NutrINeurO), Université de Bordeaux, Bordeaux France

Cette brève est produite par la British Society for Neuroendocrinology et peut être utilisée librement pour l’enseignement de la neuroendocrinologie et la communication vers le public.
©British Society for Neuroendocrinology
et Société de Neuroendocrinologie pour la traduction.

Facebook Twitter Linkedin

Société de Neuroendocrinologie (SNE)


Secrétariat SNE
CNRS UMR 7221 Physiologie moléculaire et adaptation
7, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05

A propos

  • Contactez-nous
  • S’abonner aux actualités
  • Mentions légales
  • Conditions Générales d’Utilisation
  • Politique de cookies (UE)
Menu
  • Contactez-nous
  • S’abonner aux actualités
  • Mentions légales
  • Conditions Générales d’Utilisation
  • Politique de cookies (UE)

LA SNE est membre des Fédérations :

  • L’International Neuroendocrine Federation
  • Le Collège des Sociétés Savantes
  • La Fédération Biogée
Menu
  • L’International Neuroendocrine Federation
  • Le Collège des Sociétés Savantes
  • La Fédération Biogée
Facebook Twitter

Société de Neuroendocrinologie (SNE)

Centre de Tours – 37380 Nouzilly (France)
Tél. : 33 (0)2-47-42-77-98
Fax : 33 (0)2-47-42-77-43

  • Contactez-nous
  • S’abonner aux actualités
  • Mentions légales
  • Conditions Générales d’Utilisation
  • Politique de cookies (UE)
  • Contactez-nous
  • S’abonner aux actualités
  • Mentions légales
  • Conditions Générales d’Utilisation
  • Politique de cookies (UE)

© 2023 LA GRIFFE

Gérer le consentement aux cookies
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}