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Brèves

Les neuropeptides sont-ils des hormones cérébrales ?
48- Structure-fonction de l’hypophyse : Comment définir le trajet des sécrétions hormonales?
44- Mon cerveau me pousse à la “malbouffe”…et mon estomac ne m’aide pas
43- Apéline et Vasopressine: deux valent mieux qu’une
42- La neurohypophyse- A la pêche de nouveaux mécanismes
41- La vie sociale de nos amis à plumes
40- FTO et obésité : Un problème pour un milliard de personnes
39- Une symphonie neuro-immuno-endocrine
38- Le cerveau d’une mère le sait bien
37- Les neuropeptides sont-ils des hormones cérébrales ?
36- L’épigénétique : une impression durable ?
35- Le travail avant terme : des vagues tsunami ?
34- Le rôle neurotrope de la leptine
33- La culture de la nature : expériences sociales et cerveau
32- Hormones et orientation sexuelle
31- Les endocannabinoïdes et la neurochimie de la goinfrerie
30- Neurogénèse hippocampique et dépression – Espoir naissant ou fausse piste ?
29- Cellules souches, hormones et adénomes hypophysaire
28- Le vieillissement des capacités de reproduction est-il contrôlé par le cerveau ?
27- La vie fœtale conditionne-t-elle le reste de notre existence ?
25- Les stéroïdes anabolisants : une attraction fatale ?
26- Le syndrome métabolique
24- Kisspeptine et GPR54: les nouveaux gardiens de la puberté
23- La mélatonine chez l’Homme- Il est temps d’en parler
22- La neurobiologie de l’attachement social
21- Les xéno-œstrogènes : ennemis ou amis?
20- Voir la lumière…d’une autre façon
19- Dépression, stress et axe corticotrope
18- La Puberté : l’esprit et le corps
17- Thérapie des tumeurs hypophysaires : L’aide de la biologie
16- Gènes soumis à empreinte génomique, hormones et comportement
15- Une nouvelle hormone : la ghréline
14- Un appétit bon pour la santé existe-t-il ?
13- Le stress neonatal peut programmer notre facon de vivre
12- Le cerveau maternel
11- Phéromones et reproduction
10- Chronobiologie
09- La cause de la maladie de Cushing
08- Gluco-corticoïdes, vieillissement et lésions neuronales
07- Différences sexuelles dans le cerveau
06-Hormones sexuelles, humeur, état mental et mémoire
05- Stress, hormones et cerveau
04- Hormone de croissance : le cerveau donne le rythme
03- La leptine : votre cerveau, l’appétit et l’obésité
02- Développement du Cerveau, Fertilité et Syndrome de Kallmann
01- Les xéno-œstrogènes : un risque pour la reproduction humaine ?

Accueil » Brèves » 19- Dépression, stress et axe corticotrope

19- Dépression, stress et axe corticotrope
Carmine M. Pariante Institut de psychiatrie, King’s College, Londres

Résumé

La dépression se caractérise par une hyperactivité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) ou axe corticotrope qui ressemble à la réponse neuroendocrine au stress. Les modifications de l’HPA participent au développement de symptômes depressifs. Ainsi les antidépresseurs régulent directement l’axe HPA. Ces données illustrent d’un jour nouveau notre approche des causes et du traitement de cette maladie mentale.

Dépression majeure : importance majeure

La dépression majeure coûte chaque année plus de 50 billions d’euros rien qu’aux Etats Unis, en Grande Bretagne ou en France. Elle est la cause d’incapacités physiques et morales et surtout de suicides de par le monde. Pourquoi la neuroendocrinologie peut-elle s’intéresser à la dépression, maladie psychiatrique par excellence ?

La dépression se caractérise par une hyperactivité de l’axe HPA qui ressemble à la réponse neuroendocrine au stress. Cette activation ne serait pas un simple épiphénomène de la dépression, mais jouerait plutôt un rôle essentiel dans la pathogenèse de la dépression et représenter ainsi une cible thérapeutique encore peu explorée.

L’axe HPA est médié par la sécrétion d’un peptide, le CRH (corticotropin-releasing hormone) par l’hypothalamus. Le CRH active la sécrétion de l’hormone adrénocorticotrope ou ACTH par l’hypophyse. L’ACTH libérée dans le sang agit sur les glandes surrénales permettant la libération des glucocorticoides. Ces derniers interagissent avec leurs récepteurs situés dans de nombreux organes de notre corps afin de réguler en particulier notre métabolisme énergétique. En se fixant sur ses récepteurs au niveau de l’hypophyse et du cerveau, les glucocorticoides peuvent bloquer leur propre sécrétion en agissant sur la libération du CRH et de l’ACTH (phénomène appelé rétroaction négative).

Trois aspects mettent en évidence la relation entre stress, dépression et axe HPA. 1) la dépression, et ses symptômes principaux que sont l’humeur triste, l’incapacité à éprouver du plaisir et la baisse d’énergie, est une réponse universelle, transculturelle, à des évènements stressants, en particulier lorsque le stress est chronique ou que la personne n’a aucun contrôle de la situation. 2) Le stress active l’HPA, conduisant à une libération massive de glucocorticoides dans le sang ; la dépression, lorsqu’elle est sévère, se caractérise aussi par cette augmentation de l’activité de l’HPA. 3) Les traitements qui modifient la réponse au stress, telles que les thérapies de groupe, permettent une amélioration de la réponse au stress et ont un effet antidépresseur ; en outre, les antidépresseurs diminuent l’activité HPA.

Faits et questions

Les modifications de l’HPA chez des personnes en dépression majeure sont tout à fait similaires à celles que l’on peut observer chez des animaux mis en condition de stress chronique. Dans ces conditions, l’on observe non seulement une activation de l’HPA mais aussi un système de rétroaction négative des glucocorticoides qui ne fonctionne pas bien, entraînant une libération importante de CRH. Ils présentent également un accroissement du volume des surrénales et de l’hypophyse. Ainsi on peut envisager l’hypothèse selon laquelle l’hyperactivité de l’HPA chez des personnes déprimées pourrait être liée à une diminution du fonctionnement des récepteurs aux glucocorticoides, ne permettant pas au cortisol circulant dans le sang de produire sa régulation négative sur l’HPA provoquant ainsi une sorte de ” résistance aux glucocorticoides “. En accord avec cette idée, les antidépresseurs augmentent l’expression et la fonctionnalité des récepteurs aux glucocorticoides dans le cerveau, permettant un accroissement de la rétroaction.


Figure 1 : Deux voies possibles pour expliquer la participation de l’HPA au développement de la dépression. Voie A : Les taux élevés de cortisol induisent des symptômes dépressifs (comme dans la maladie de Cushing). Voie B : Le manque de cortisol induit des effets dépressifs (comme dans la maladie d’Addison)

Il reste cependant une importante question hélas non résolue (voir figure). Le fait que les personnes déprimées ont une hyperactivité de l’HPA signifie-t-elle qu’une forte quantité de cortisol arrive à leur cerveau et que les symptômes dépressifs pourraient être la conséquence d’un effet ” toxique ” du cortisol ( Voie A) ? Ou bien à l’opposé que l’hyperactivité reflète un mécanisme de compensation, le cerveau devenant résistant aux effets du cortisol circulant (Voie B) ? Cette question est loin d’être purement théorique car elle peut décider de la thérapeutique à mettre en œuvre. Dans la première hypothèse, il faudrait diminuer les taux de cortisol, et à l’inverse augmenter ces taux dans la seconde. Cependant la situation n’est pas simple car un accroissement du cortisol sanguin ne s’accompagne pas nécessairement d’effets amplifiés dans le cerveau puisque la sensibilité des neurones est régulée par les récepteurs aux corticoides eux-mêmes. La nature n’aide pas les chercheurs à comprendre, car des dépressions ont été observées chez des patients atteints de la maladie de Cushing (taux élevés de cortisol) et chez des Addisons (taux bas de cortisol). En outre, diminuer ou augmenter le cortisol produit les mêmes effets antidépresseurs chez les patients déprimés.

Bon ou mauvais ?

Pourquoi donc le stress qui produit cette activation de l’HPA indispensable à notre survie induit-il également une chose aussi mauvaise que la dépression ? La réponse, d’un point de vue de l’évolution, est que la dépression- si vous êtes un fauve plongé dans la froide toundra canadienne, ou un gorille dominé par ses congénères- est une réponse adaptative. La dépression diminue notre envie de disperser notre énergie vers un but que l’on ne peut atteindre, nous protège en quelque sorte contre le comportement agressif des autres par un repli sur soi.

Aujourd’hui, de nombreuses recherches démontrent que l’activation de l’HPA interagit avec des systèmes de neurotransmetteurs tels la sérotonine, régulant notre comportement. Cette idée trouve des arguments en clinique, puisque la normalisation de l’HPA par des antidépresseurs précède les effets thérapeutiques sur les symptômes dépressifs. Même si les mécanismes précis restent inconnus, si le cortisol est bon ou mauvais, le développement important de cette recherche nous a déjà amené à concevoir les causes de la dépression sous un jour autre qu’un phénomène purement cérébral.

——————–
” Une façon de voir la dépression est de considérer une réponse au stress mal régulée “
Charles B. Nemeroff 1996
——————–

Traduction :
William Rostène, INSERM U732, Paris

Cette brève est produite par la British Society for Neuroendocrinology et peut être utilisée librement pour l’enseignement de la neuroendocrinologie et la communication vers le public.
©British Society for Neuroendocrinology et Société de Neuroendocrinologie pour la traduction.

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